Francis Light

Penang peut se targuer d'avoir une histoire hors du commun puisque relativement récente. Elle est aujourd'hui la deuxième ville du pays et une puissance économique importante. En 1771, Sir Francis Light propose l'île de Penang au gouvernement de Madras comme futur port de commerce. Les premiers colons arrivent après une quinzaine d'années suite aux négociations et hésitations... Pendant, longtemps, Penang a ainsi concurrencé directement Singapour, qui a aujourd'hui sa revanche, présentant un port beaucoup mieux formé (pour des raisons maritimes et techniques que j'ignore...).
Francis Light, érudit parlant Bahasa, mariée à une portugo-thaïlandaise, n'a cessé de développer Penang et il est à l'origine du jardin botanique (qui à la base abritait des épices destinées à l'exportation). La légende raconte que Francis Light en voyant la jungle s'étendre à perte de vue sur l'île a fait tiré les canons de son vaisseaux ... emplis de pièces d'or afin de motiver les troupes qui allait défricher tout ça (je devrais faire ça au travail aussi).
Les enfants de Francis Light ont par la suite poursuivit sur la trace de leur père en fondant la ville d'Adélaïde en Australie.
Ce matin, en allant à la banque je me suis donc arrêté un instant au cimetière protestant de Penang, pour rendre hommage à ce monsieur et le remercier d'avoir créee Penang...

L'allée de vieux frangipaniers est très belle. Le cimetière est très émouvant.. les tombes sont vieilles et même si celles-ci sont peu entretenues, c'est "intéressant" à visiter.

Kassim Mustafa et les tandoori chicken

Kassim Mustafa, (le site web déchire... surtout la musique...) c'est une chaine de resto à Penang. J'adore. Pour plusieurs très bonnes raisons. La première, ce sont les tripes de mouton. La deuxième, ce sont les cheese naan avec tandori chicken. La troisième, c'est le prix ... mais j'en passe (le egg milk, le masala tea...). Bon les photos suivront.
Par contre, hier j'ai été au Kapitan, autre super resto indien à Little India. En photo, un de mes plats préférés: Mutton Bryani. Le Bryani est un riz aux épices et légumes avec ou sans viande, servi avec un petit curry en sauce et raita (une salade de légumes coupés en morceaux dans du yaourt). La viande est tendre et parfumée ... Un régal.
En photo aussi, la raita de Kapitan et les tandori chicken de Kassim Mustafa...



Du coup, j'ai super faim et j'ai passé l'heure d'être au bureau ... même si ce n'est que pour bloguer..!!!

Mais où trouver une boulangerie à Penang ??

Ben, c'est une question que l'on se pose souvent en tant que français à l'étranger: "Où je vais trouver du paiiinnnn?????". On va dire au bout de trois mois hors de l'héxagone. Le moment où la vue du riz devient insoutenable et que l'on oublie complètement que l'on s'était dit de vivre comme un local jusqu'aux bouts des ongles.
A Penang, pas de soucis: Rainforest Bakery sur Chulia Street. Le proprio est d'ailleurs très sympa ... il m'a dit qu'il me ferait des croissants (sur commande seulement) .......... Euh, très bon carrot cake et scones aussi.

Maison...

Ah oui, à la maison j'ai une petite piscine. Juste pour barboter. L'avantage c'est que c'est pas trop encombré et que je peux inviter du monde...
Les appartemenst en Malaisie ont souvent une piscine commune ou une salle de sport. Même dans les petits condo. En tout cas, je ne me plains pas encore et elle est extrêmement propre. Seul inconvénient les horaires: 8h-12h / 4h-9h. Hé bien, c'est bête mais j'ai toujours envie d'y aller quand c'est fermé... du coup, j'en profite pas tellement. Mais bon, j'ai des amis...

Flea market de Penang

Je reviens du marché aux puces que certains français - plus trop français depuis le temps qu'ils sont ici d'ailleurs... - appellent le marché aux valeurs. Le marché se trouve sur Lorong Kulit, pas loin de la prison (y-a-t-il un rapport?). On trouve de tout, des remèdes de rebouteux chinois et indiens, des CD et DVD piratés, des vêtements neufs ou seconde main, des tasses, des ciseaux à bétel, des livres sur le scoutisme aux Etats-unis dans les années 70, des parfums, des chaussettes, des semi-antiquités, à manger, à boire, enfin tout ce qui s'achète un dimanche matin et qui s'avèrera rapidement complètement inutile dans votre salon, garde robe, garage mais qui sera l'espace d'un instant tellement unique...
C'était donc là que j'étais ce matin, à 9h et quelques, en proie à la fièvre de ces acheteurs fous dans les brocantes un jour de festnoz en train rechercher la perle rare (à rajouter, la musique indienne à fond et les odeurs du durian fraîchement coupé).


Donc, moi j'ai acheté dans la photo de droite, le ciseau à Bétel du milieu et dans la photo de gauche les boites à bento qui vont très bien dans ma cuisine... Un peu cher mais bon, c'est un des plaisirs du dimanche matin!

Chanter en chinois.

Vendredi soir, Loy, Sensei et moi avons bien rigolé. On a fait un petit apéro vers 7h, avant de se diriger vers la Maison bleue pour une soirée culturellement élevée, en compagnie du directeur de la Maison. Or, le directeur n'était pas là (on était un peu en retard... apéro entre français oblige). A 9h du soir, la faim se faisant sentir, on ne l'attend pas et on va manger chinois dans le marché de nuit à côté de la Maison Bleue. Repas chinois oblige: on commande de la bière. Sur la scène, une chanteuse annone toutes les meilleures chansons chinoises que nous connaissons... SAUF, Yueliang DaiBiao Wo de Xin (Teresa Cheng).
Au bout d'une demie-heure, on en a marre et on va demander la chanson, on commençait déjà à sentir un peu l'effet des bières et on applaudissait déjà pas mal, ce qui nous a valu quelques regards un peu incrédules (c'est quoi ces blancs qui applaudissent des chansons en chinois??!??). Notre chanson arrive et là c'était trop (Bière + Fatigue + la chanson + ambiance à la Guy Lux...) on se lève verres de bière à la main et on accompagne le Charlie Olègue sur la scène en chinois. Grand moment de culture en effet.
Ben du coup, les deux cent chinois du marché nous regardaient plus pareil. On s'est fait payé des bières toute la soirée et on est rentrés à deux heures du matin à trois sur le scooter en chantant "Bu de bu ai". Ah c'est bien quand les amis viennent à la maison ...

Penang Hill

Carte de Penang Hill

Ce WE, Loy, Sensei et moi ont a grimpé Penang Hill, ça nous a pris à peu près 4 heures aller-retour. Exceptionnel. Nous sommes partis du jardin Botanique, un petit chemin qui part de la petite colline en face du jardin japonais. 1300 marches (on a compté...) pour aller à la première station de thé: des chinois ont organisé un petit abris et il y a du thé à boire, des petits gâteaux offerts par les nombreuses associations de randonneurs... On continue ensuite par la route bitumée, vers une deuxième station de thé et la trois possibilité: la route vers le sommet, le chemin dans la jungle vers le sommet et un sentier aux débouchés inconnus. On a pris le chemin à droite de la maison à thé: jungle trekking to the top. Très beau chemin, très fleuri, une bonne odeur de sous-bois... Le chemin est assez sportif par contre.
Penang hill s'élève à 830 m. au dessus du niveau de la mer et la vue est magnifique. Malheureusement la baie était couverte hier et je n'avais pas pris mon appareil photo (une prochaine fois).
Penang hill regorge de chemins plus ou moins accessibles (et tortueux... attention à ne pas se perdre...) et on peut aller jusqu'à Battu Feringhi apparemment!! Je pense que l'on peux facilement passer une journée à se balader en prévoyant des snack et de l'eau.

Marché de nuit

Nous avons été hier soir au marché de nuit sur Gurney Drive, à côté de Gurney Plazza. On s'est régalé les yeux et le ventre! Tout en couleur: le bubur chacha. De la glace pilée noyée dans un lait de coco accompagnée de plein de petites sucreries, du taro sucré, des patates douces confites, des boules de tapioca, riz gluant... ok ok, à Taiwan, c'est meilleur!
Comme nous sommes de gens bien, nous n'avons pas mangé que de la glace... (ben noonn, on a faillit, mais on a été forts).



En gros des coques, couleur très rouge à l'intérieur. Je me souviens en avoir mangé une fois en Thaïlande mais le goût est assez fort. Je dois réessayer mais ce soir là, je n'étais pas très aventurière. Sinon, du poisson et un vendeur de jus de canne à sucre. C'est un jus très liquide assez sucré. Enfin, un bac à spaghetti sucrée pour les glaces et l'enseigne du Bubur Chacha, une des glaces de Penang. Les petits fruits rouges s'appellent des pomeroses ou wax apples, mais dans la photo ce sont des pomeroses naines, que l'on utilise ici pour faire du rojak (une spécialité des fruits baignant dans une sauce noire constituée de sauce crevette, miel et tamarind en gros et des graines de sésame, personnellement je ne suis pas très fan).

J'adore les singes...

Encore une petite marche dans le jardin botanique de Penang. Nous avons des singes superbes... des macaques bien sûr. Je pense que le noir est un gibbon mais je suis en train de vérifier. Si quelqu'un sait. Ils sont absolument magnifiques.



Et puis, on ne s'est pas laissé abattre. Un petit cendol (prononcer tsendol), pour finir: de la glace pilée avec du lait de coco frais, des mangues et des espèce de spaghetti vertes... un régal.

Un soir à Penang

Petite soirée à Penang: on va manger au marché, on se balade dans Georgetown et on trouve un spectacle de marionnettes. On se dirige vers le scooter et on tombe sur un groupe (d'anciens maffieux??) qui tape le majong... Uniques moments...

Petite photo du dessert: des Nonya kuei. Nonya sont les femmes descendantes de premiers chinois arrivés sur l'île de Penang. Elles se sont mariées ici et se sont mélangées à la population. Des Baba (les hommes) et Nonya (les femmes) de cette diaspora mélangée aux populations malaises locales est née cette cuisine que l'on appelle - sans chercher bien loin - Babanonya. Ces petits gâteaux en photos sont traditionnels et illustrent parfaitement le mélange des genres: dessert de riz ou tapioca avec de la crème de coco, des haricots rouges, du sésame et autres... Le gâteau jaune était notre préféré ce soir. A manger dans la rue à la recherche d'un spectacle de marionnette chinoise ;)

Ouzbékistan

Ce soir dans Chulia Street, je me baladais (Sur l'avenue...le coeur ouvert à l'inconnu...) et un indien m'a accosté. On a parlé un peu (j'attendais des amis). Et là, il me sort, tu es d'où ? tu viens d'Ouzbékistan? Moyen orient? Euh ... non, je suis française. Il ouvre des yeux tout rond d'indien. Je lui ai quand même demandé pourquoi l'Ouzbékistan, et il m'a montré mes fringues : 'ben oui, ils s'habillent pas mal comme ça les ouzbek...euh ... très sport'. J'ai fait semblant de bien le prendre. Ben oui, on est dimanche et j'allais juste bouffer des nouilles au marché de nuit... j'avais pas ma de tenue de parisienne sur les Champs, c'est sûr!!!

Promis, je vais faire un effort le dimanche!!! Je défendrai l'honneur de la French Fashion.

Nostalgie ...

Loy et Sensei sont arrivés à Penang. En bons anciens Taiwanais adoptifs que nous sommes, nous avons passé la soirée à boire de la bière, à regarder des photos en chantant "One night in Beijing" et en écoutant les meilleures titres de la pop formansante...
On a faillit pleurer, mais on a été forts. La conclusion de la soirée: "Taiwan est le plus beau pays du monde". Résultat: le lendemain, on a été au premier resto Taiwanais et on a commander platrées de nouilles au boeuf (niu rou mian), nouilles au sésame (zhi mao mian), gateaux d'oignons (cong you bing) et le célébres ZHEN ZHU NAI CHA!!! (euh.. le thé aux perles, spécialité de thé aux boules de tapioca gluantes imbibées de sucre roux..., on le boit avec une grosse paille pour gober les perles... un ré-gal)
Grand moment... Bu yao li kai TAIWAN!!!!!

Appart tout neuf...

En un an, j'ai déménagé deux fois. En deux fois, j'ai fait environ 30 000 KM. Bon, j'avais choisi la destination. En tout voilà les photos de ma troisième habitation de l'année. Sans compter les innombrables hôtels, résidences d'amis, famille et bungalow sur île déserte que j'ai pu momentanément habiter cette année...


C'est petit mais parfait pour moi, je dois vous montrer l'immeuble. C'est exclusivement chinois. Un régal...