mardi 2 septembre 2008


Aujourd'hui un nouveau resto: Passions of Kerala, dans la petite rue en face de l'hotel Heritage 1934, sur Jalan Burma. Très bon resto avec un plus indéniable: on mange sur des feuilles de bananiers. J'avais essayé le passions of Kerala du New world park et c'était absolument affreux, très artificiel. Apparement, celui-ci - de Jalan Burma - était le premier à être créer et il est vrai qu'il ressemble plus à un resto traditionnel qu'un hall de supermarché aceptisé... Et c'est agréable de manger sur une feuille de banane...

En photo, du dhaal au yam, un curry de poulet, différentes salades et et curry. Bon appétit .... :)

jeudi 28 août 2008

Francis Light





Penang peut se targuer d'avoir une histoire hors du commun puisque relativement récente. Elle est aujourd'hui la deuxième ville du pays et une puissance économique importante. En 1771, Sir Francis Light propose l'île de Penang au gouvernement de Madras comme futur port de commerce. Les premiers colons arrivent après une quinzaine d'années suite aux négociations et hésitations... Pendant, longtemps, Penang a ainsi concurrencé directement Singapour, qui a aujourd'hui sa revanche, présentant un port beaucoup mieux formé (pour des raisons maritimes et techniques que j'ignore...).
Francis Light, érudit parlant Bahasa, mariée à une portugo-thaïlandaise, n'a cessé de développer Penang et il est à l'origine du jardin botanique (qui à la base abritait des épices destinées à l'exportation). La légende raconte que Francis Light en voyant la jungle s'étendre à perte de vue sur l'île a fait tiré les canons de son vaisseaux ... emplis de pièces d'or afin de motiver les troupes qui allait défricher tout ça (je devrais faire ça au travail aussi).
Les enfants de Francis Light ont par la suite poursuivit sur la trace de leur père en fondant la ville d'Adélaïde en Australie.
Ce matin, en allant à la banque je me suis donc arrêté un instant au cimetière protestant de Penang, pour rendre hommage à ce monsieur et le remercier d'avoir créee Penang...



L'allée de vieux frangipaniers est très belle. Le cimetière est très émouvant.. les tombes sont vieilles et même si celles-ci sont peu entretenues, c'est "intéressant" à visiter.

mercredi 27 août 2008

Kassim Mustafa et les tandoori chicken


Kassim Mustafa, (le site web déchire... surtout la musique...) c'est une chaine de resto à Penang. J'adore. Pour plusieurs très bonnes raisons. La première, ce sont les tripes de mouton. La deuxième, ce sont les cheese naan avec tandori chicken. La troisième, c'est le prix ... mais j'en passe (le egg milk, le masala tea...). Bon les photos suivront.
Par contre, hier j'ai été au Kapitan, autre super resto indien à Little India. En photo, un de mes plats préférés: Mutton Bryani. Le Bryani est un riz aux épices et légumes avec ou sans viande, servi avec un petit curry en sauce et raita (une salade de légumes coupés en morceaux dans du yaourt). La viande est tendre et parfumée ... Un régal.
En photo aussi, la raita de Kapitan et les tandori chicken de Kassim Mustafa...



Du coup, j'ai super faim et j'ai passé l'heure d'être au bureau ... même si ce n'est que pour bloguer..!!!

Mais où trouver une boulangerie à Penang ??


Ben, c'est une question que l'on se pose souvent en tant que français à l'étranger: "Où je vais trouver du paiiinnnn?????". On va dire au bout de trois mois hors de l'héxagone. Le moment où la vue du riz devient insoutenable et que l'on oublie complètement que l'on s'était dit de vivre comme un local jusqu'aux bouts des ongles.
A Penang, pas de soucis: Rainforest Bakery sur Chulia Street. Le proprio est d'ailleurs très sympa ... il m'a dit qu'il me ferait des croissants (sur commande seulement) .......... Euh, très bon carrot cake et scones aussi.

samedi 23 août 2008

Maison...


Ah oui, à la maison j'ai une petite piscine. Juste pour barboter. L'avantage c'est que c'est pas trop encombré et que je peux inviter du monde...
Les appartemenst en Malaisie ont souvent une piscine commune ou une salle de sport. Même dans les petits condo. En tout cas, je ne me plains pas encore et elle est extrêmement propre. Seul inconvénient les horaires: 8h-12h / 4h-9h. Hé bien, c'est bête mais j'ai toujours envie d'y aller quand c'est fermé... du coup, j'en profite pas tellement. Mais bon, j'ai des amis...

Flea market de Penang

Je reviens du marché aux puces que certains français - plus trop français depuis le temps qu'ils sont ici d'ailleurs... - appellent le marché aux valeurs. Le marché se trouve sur Lorong Kulit, pas loin de la prison (y-a-t-il un rapport?). On trouve de tout, des remèdes de rebouteux chinois et indiens, des CD et DVD piratés, des vêtements neufs ou seconde main, des tasses, des ciseaux à bétel, des livres sur le scoutisme aux Etats-unis dans les années 70, des parfums, des chaussettes, des semi-antiquités, à manger, à boire, enfin tout ce qui s'achète un dimanche matin et qui s'avèrera rapidement complètement inutile dans votre salon, garde robe, garage mais qui sera l'espace d'un instant tellement unique...
C'était donc là que j'étais ce matin, à 9h et quelques, en proie à la fièvre de ces acheteurs fous dans les brocantes un jour de festnoz en train rechercher la perle rare (à rajouter, la musique indienne à fond et les odeurs du durian fraîchement coupé).


Donc, moi j'ai acheté dans la photo de droite, le ciseau à Bétel du milieu et dans la photo de gauche les boites à bento qui vont très bien dans ma cuisine... Un peu cher mais bon, c'est un des plaisirs du dimanche matin!

lundi 18 août 2008

Chanter en chinois.



Vendredi soir, Loy, Sensei et moi avons bien rigolé. On a fait un petit apéro vers 7h, avant de se diriger vers la Maison bleue pour une soirée culturellement élevée, en compagnie du directeur de la Maison. Or, le directeur n'était pas là (on était un peu en retard... apéro entre français oblige). A 9h du soir, la faim se faisant sentir, on ne l'attend pas et on va manger chinois dans le marché de nuit à côté de la Maison Bleue. Repas chinois oblige: on commande de la bière. Sur la scène, une chanteuse annone toutes les meilleures chansons chinoises que nous connaissons... SAUF, Yueliang DaiBiao Wo de Xin (Teresa Cheng).
Au bout d'une demie-heure, on en a marre et on va demander la chanson, on commençait déjà à sentir un peu l'effet des bières et on applaudissait déjà pas mal, ce qui nous a valu quelques regards un peu incrédules (c'est quoi ces blancs qui applaudissent des chansons en chinois??!??). Notre chanson arrive et là c'était trop (Bière + Fatigue + la chanson + ambiance à la Guy Lux...) on se lève verres de bière à la main et on accompagne le Charlie Olègue sur la scène en chinois. Grand moment de culture en effet.
Ben du coup, les deux cent chinois du marché nous regardaient plus pareil. On s'est fait payé des bières toute la soirée et on est rentrés à deux heures du matin à trois sur le scooter en chantant "Bu de bu ai". Ah c'est bien quand les amis viennent à la maison ...